jeudi, novembre 16, 2006

Juste...


Margaret Atwood : "S'intéresser à un écrivain parce qu'on aime son livre, c'est comme s'intéresser aux canards parce qu'on aime le foie gras."


Trouvé dans l'interview de Monde de Jonathan Littell. A propos , j'aimerais juste exprimer mon admiration et mon support à l'édition électronique du Monde et notamment l'édition abonnée "le desk" pour son ergonomie et son contenu . Pour info , je détestais l'édition papier , comme quoi , Arnaud Lagardère a peut être raison en prévoyant l'extinction de la presse en 2014...

Proposition de sujet pour le prochain Philovino...


La démocratie est elle un mythe ?

Avec comme support la définition wikipedia du mythe par Roland Barthe et une de ses citations :

"J'en viens alors à me demander si la belle et touchante iconographie de l'Abbé Pierre n'est pas l'alibi dont une bonne partie de la nation s'autorise, une fois de plus, pour substituer impunément les signes de la charité à la réalité de la justice."


Le mythe

Au cours des années 1950, dans Mythologies (Seuil, 1957), Roland Barthes s'exclamait : « (...) une de nos servitudes majeures : le divorce accablant de la mythologie et de la connaissance. La science va vite et droit en son chemin ; mais les représentations collectives ne suivent pas, elles sont des siècles en arrière, maintenues stagnantes dans l'erreur par le pouvoir, la grande presse et les valeurs d'ordre. » (Barthes 1957 : 72-73) Dans ce livre majeur, il décrit des mythes aussi divers que la Citroën DS, le catch, le vin et le visage de Greta Garbo. Mais il analyse également le phénomène même du mythe.

Le mythe pour Barthes est un outil de l'idéologie, il réalise les croyances, dont la doxa est le système, dans le discours : le mythe est un signe. Son signifié est un idéologème, son signifiant peut être n'importe quoi : « Chaque objet du monde peut passer d'une existence fermée, muette, à un état oral, ouvert à l'appropriation de la société. » (Barthes 1957 : 216)

Dans le mythe, écrit Barthes, la chaîne sémiologique « signifiant/signifié = signe » est doublée. Le mythe se constitue à partir d'une chaîne pré-existante: le signe de la première CHAÎNE devient le signifiant du second. Barthes donne l'exemple d'une phrase figurant comme exemple dans une grammaire : c'est un signe composé de signifiant et signifié, mais qui devient dans son contexte de grammaire un nouveau signifiant dont le signifié est « je suis ici comme exemple d'une règle grammaticale » (Barthes 1957 : 222-223). Nouvel emprunt - toujours non crédité - à Valéry, qui avait précisé dans ce même Tel quel que « Quia nominor leo » signifiait en fait « Je suis une règle de grammaire ». Mais ne dit-on pas que l'imitation est la forme la plus sincère de flatterie ?

Un exemple purement idéologique dans ce recueil est la photo d'un soldat noir regardant le drapeau national, où le signe dans son ensemble devient le signifiant du mythe de l'adhésion des populations colonisées àl'Empire français.

En dernière analyse, la doxa propagée par le mythe, pour Barthes, est l'image que la bourgeoisie se fait du monde et qu'il impose au monde. La stratégie bourgeoise est de remplir le monde entier de sa culture et de sa morale, en faisant oublier son propre statut de classe historique : « Le statut de la bourgeoisie est particulier, historique : l'homme qu'elle représente sera universel, éternel ; (...) Enfin, l'idée première du monde perfectible, mobile, produira l'image renversée d'une humanité immuable, définie par une identité infiniment recommencée. » (Barthes 1957 : 250-251)

Terres Dorées Strikes Back !


Comme je l'ai dit la dernière fois , le BEaujolais nouveau rime souvent avec médiocrité et souvenirs de cuites mémorables ( La surconsommation de mauvais vin nuit gravement à la santé ).En goutant le Beaujolais blanc 100% chardonnay de Jean Paul Brun , j'avais apprécié l'élégance et la finesse de sa vinification.Je suis donc a demi surpris de l'excellence de son BEaujolais nouveau qui est tout sauf un beaujolais nouveau.

D'abord le nom , "l'ancien" , qui vient de l'âge des vignes de 80 ans , qui ne présage rien de "nouveau" en ce Beaujolais.Seul l'habit y est , une robe pourpre ( c'est l'étiquette qui le dit mais elle dit aussi violacée et là je reste perplexe) une belle transparence .Et le goût ! Voilà un Beaujolais nouveau...nouveau ! Point de banane , melon et autre fraise tagada , on y retrouve un vin typé : des fruits rouges , de l'épice , presque poivré tout en gardant la fulgurance d'un beaujolais , point de longueur en bouche , mais un souvenir .Tout cela pour dire qu'on est plus proche du bourgogne que de la piquette annuelle que les crétins avinés et soumis au diktat marketing s'envoie au zinc du premier bar branché venu ! ( c'était ma minute " Alain Soral " ! )

Pour le trouver , toujours la même excellente adresse ...7.50€ , ca vaut le détour , je vais demander à Yves le potentiel de garde de cette bouteille car elle à l'air d'en avoir sous le pied...à suivre donc !

mardi, novembre 14, 2006

Les terres dorées


En cette avant veille de Beaujolais nouveau ou la médiocrité rivalise avec l'éthylisme avancé , penchons nous un instant sur ce que le Beaujolais sait nous offrir de meilleur . Surprenant en effet que ce Beaujolais blanc 100% Chardonnay tout en finesse et en équilibre , bref élégant.
Une princesse du lac blanc dans un océan de picrate , à découvrir avec des huitres ou un chèvre frais , en tout cas un plat avec du goût mais peu d'épices , car le combat serait déséquilibré , la princesse est certes belle et finemais fragile. Encore merci à Yves pour une nouvelle bonne trouvaille...

Proverbe berbère à méditer...


Si tu veux être heureux , désires ce que tu as déjà...

samedi, novembre 04, 2006

Mon caviste ouvre son site !!


Yves , mon cher caviste , a ouvert son site il y a peu.encore un peu succint à ses propres dires , il promet d'y mettre beaucoup plus d'infos , d'ici peu ( j'espère plus vite que mon blog ! ).

Je souhaite l'inviter à nos prochaines soirées Philovino , il pourra nous présenter ses trouvailles...

En tout cas , rendez lui visite ici